Etape 1 : Prendre connaissance du corpus
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Repérer le thème général
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Repérer les différents types de documents : observer le nom des auteurs, l’année de parution des extraits, le titre entier des œuvres, les genres de l’œuvre.
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Lire le sujet de l’écriture personnelle
Etape 2 : Au brouillon, préparer une grille de lecture et d’analyse
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Sur la feuille de brouillon 1 : Réaliser un tableau synoptique ou un plan de lecture
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Sur la feuille de brouillon 2 : Document 1
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Sur la feuille de brouillon 3 : Document 2
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Sur la feuille de brouillon 4 : Document 3
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Sur la feuille de brouillon 5 : Document 4
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Sur la feuille de brouillon 6 : Introduction et conclusion
Etape 3: Etudier chaque document
Etudier une image
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Noter au brouillon toutes les références en lien avec cet auteur, cette période ou cette œuvre.
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Décrire objectivement (« ce que je vois »)
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Mettre en contexte (« ce que je sais »)
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Interpréter et critiquer (« ce que j’en déduis »)
Etudier un texte
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Noter au brouillon toutes les références que vous avez en lien avec cet auteur, cette période ou cette œuvre.
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Observer la longueur des phrases, le découpage du texte, l’organisation en paragraphes et noter au brouillon tout ce que cela évoque.
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Surligner les mots-clés ou les expressions surprenantes.
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Résumer chaque paragraphe dans la marge.
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Procéder à une analyse littéraire (voir document ci-joint).
Etape 4 : Comparer les documents
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Mettre les documents en lien : trouver les thèmes communs (ex : la vitesse est séduisante).
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Chercher les accords et les divergences selon ces thèmes.
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Classer les documents selon le sens qu’ils dégagent.
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On établit un tableau synoptique de l’ensemble du dossier.
« Pour cela on commence par le premier document, que l’on inscrit dans la colonne de gauche. On indique sa date, son titre, sa nature et le nom de l’auteur. Ce sont autant de détails dont on pourra se servir aisément dans le développement. On inventorie ce premier document dans un tableau avec des colonnes, chacune étant surmontée d’un titre qui précise de quoi il est question dans cette colonne. On emploie donc plusieurs colonnes pour cela. Les notes mises dans ces cases correspondent à des passages que l’on a surlignés dans le document. Mais on ne surligne pas tout, sinon on ne s’en sort plus. Quand ce premier document a été inventorié, on passe au suivant dont on recopie les caractéristiques dans la 1ère colonne, en dessous du 1er document. Puis on l’inventorie aussi et, s’il le faut, on crée de nouvelles colonnes. »
Etape 5 : Rédiger l’introduction et la conclusion
L’introduction doit présenter de manière condensée, efficace mais précise :
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une entrée en matière (un constat ou un paradoxe), la problématique retenue et les textes (cela dépend des examens et des concours : vérifiez bien les règles), l’unité du corpus.
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le plan qui sera suivi.
La conclusion doit faire apparaître très brièvement ce qu’il faut retenir de l’ensemble (par exemple en récapitulant les conclusions partielles de chaque grande partie).
Etape 6 : Organiser un plan
Le plan thèse, antithèse, synthèse.
I. Thèse : idéologie la plus courante (ou représentation la plus commune d'un phénomène)
II. Antithèse : idéologie opposée critiquant la première (représentation opposée)
III. Synthèse : troisième voie (meilleure prise en compte de données du réel pour reconstruire une représentation plus pertinente)
Attention : il s’agit du plan dialectique classique, souvent plus adapté à la dissertation qu’à la synthèse mais qui pourrait convenir dans certains cas : quand il s'agit de comparer différentes positions dont parlent les auteurs – mais surtout pas, évidemment, pour classer l'avis des auteurs eux-mêmes – sinon ce ne serait plus qu'un assemblage de résumés.
Le plan explicatif : présentation des faits, leurs causes, leurs conséquences, les remèdes. C’est le plan qui, par la force des choses, revient le plus souvent.
I. Problème (à définir et à décrire)
II. Causes (à classer et à hiérarchiser) ou conséquences (si la description du problème inclut les causes en décrivant le système)
III. Solutions (à hiérarchiser, de la plus inopérante à la plus pertinente)
Le plan « Quid et cetera… » : qui, quoi, à qui, comment, pourquoi…
I. Définitions (de la plus immédiate à la plus approfondie, en classant les critères de définition)
II. Analyse du processus (d'un point de départ à son point d'arrivée)
III. Conséquences diverses
Autre type de plan :
I. Niveau individuel
II. Niveau collectif (groupe social, groupe idéologique, religieux, nation...)
III. Niveau supra-collectif (international, humain au sens universel...)
Etape 7 : Rédiger SANS donner votre opinion sur le thème étudié
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Il s’agit de confronter les documents en un développement qui comprend de deux à quatre parties.
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Les parties ne doivent pas être trop disproportionnées.
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Ne jamais faire l’impasse sur un document dans une partie : tout document doit être cité au moins une fois dans une partie.
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On ne traite pas UN seul document par parties.
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Chaque partie contient deux ou trois paragraphes.
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Au début de chaque paragraphe, on donne l’idée développée.
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On se réfère très précisément aux différents documents.
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On termine le paragraphe par une courte phrase de bilan, de telle façon que rien qu’en lisant la 1ère et la dernière phrase des paragraphes on puisse suivre la progression de la pensée.
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On se réfère constamment aux documents de façon précise.
Orthographe irréprochable et fluidité de l’écriture.
Pas d’abréviations.
La synthèse de documents

Vous trouverez ici, la méthode à respecter scrupuleusement pour obtenir un maximum de points à l'épreuve de BTS.